Une étude inédite menée par le laboratoire CSTB (Centre scientifique et technique du bâtiment) pour la commission Abris de la Fédération des Professionnels de la Piscine et du Spa (FPP) démontre l'intérêt d'un abri de piscine, chiffres à l'appui. Cette première étude sérieuse sur le sujet représente un formidable outil d'aide à la vente pour les professionnels de la piscine et des abris de piscine.
Plus de baignades et plus d'économies
Selon les régions, l'étude montre que l'eau d'une piscine équipée d'un abri peut rester jusqu'à 2 fois plus longtemps au-dessus de 20°C durant la saison des baignades (1er mai - 30 septembre).
Et, sur les économies d'eau, les résultats sont également éloquents : un abri réduit de 65 à 75 % la consommation d'eau sur la saison. Cette étude permet ainsi d'objectiver la contribution significative des abris aux piscines basse consommation, favorisées par la FPP. Les piscinistes sont en effet fortement engagés en faveur d'une gestion responsable de l'eau et mènent de nombreuses actions en ce sens. Ils ont notamment développé un calculateur d'économies d'eau, breveté et certifié par un organisme indépendant. Il est conçu pour accompagner les professionnels dans la réduction de la consommation d'eau, en choisissant les équipements les plus économes et en adoptant les bons gestes, notamment couvrir sa piscine. Le calculateur, les conseils et les astuces sont à retrouver sur propiscines.fr.
La FPP vient par ailleurs de créer une Commission piscines collectives pour agir également de façon appuyée dans ce domaine d'activité.
Une piscine plus chaude pour plus de baignades
L'étude du CSTB sur les abris montre qu'ils constituent un moyen de prolonger la saison des baignades en préservant la température de l'eau, ainsi qu'en protégeant du vent, de la pluie et du froid. D'après l'étude, la température de l'eau d'une piscine équipée d'un abri reste au-dessus de 20°C beaucoup plus longtemps qu'une piscine nue. Dans les régions les plus favorables, il permet même de la conserver durant 100 % de la saison de baignade, contre seulement 70 à 87 % du temps pour les piscines dépourvues d'abri. Dans les régions les plus fraîches, un abri permet à la piscine de gagner entre 36 et 47 % de temps supplémentaire au-dessus de 20°C. Ce calculateur avait déjà démontré très largement l'efficacité des couvertures de piscines sur la consommation d'eau, puisqu'elles permettent de réduire l'évaporation jusqu'à 95 %. Désormais, il va également pouvoir prendre en compte les abris de piscines précisément, grâce à cette étude menée avec le CSTB.
Les abris : un savoir-faire français
Source : FPP / Xerfi Specific - étude de marché de l'abri de piscine en France à fin 2023.
Plus de 280 000 abris équipent les piscines en France, et le savoir-faire français en la matière est largement reconnu. En 2023, 88 % des abris achetés étaient d'origine française : une proportion en hausse de +2 points, comparativement à l'année précédente. La France compte 31 fabricants, ce qui permet aux propriétaires de piscines de bénéficier à la fois de la qualité, de la proximité et du service de professionnels experts du secteur. À la pointe en matière de créativité, les réalisations des fabricants d'abris sont régulièrement récompensées par les Trophées de la piscine et du spa. Pour bénéficier du meilleur accompagnement, les consommateurs peuvent se fier au label Proabris®. Ce gage de professionnalisme constitue une marque de confiance pour l'installation d'un équipement conforme à la norme de sécurité NF P90-309, et un service client de qualité. À ce jour, une quinzaine de professionnels ont signé la charte Proabris®.
En savoir plus sur l'expérimentation menée sur l'abri de piscine par le CSTB
Un modèle numérique développé par le CSTB (basé sur le logiciel Open Source MATHIS) a permis d'extrapoler les résultats d'une expérimentation menée sur deux bassins identiques, installés à Belberaud (31). Chaque bassin, en structure bois positionné hors sol, mesurait 6 m x 3 m x 1,3 m.
L'un des bassins était équipé d'un abri bas télescopique. L'expérimentation s'est déroulée sur la période du 27/06/24 au 15/10/24.
La modélisation et l'extrapolation des résultats, opérées par le modèle numérique, ont permis :
- de stimuler les transferts thermiques et aérauliques des bassins ;
- de valider les résultats expérimentaux avec une précision de ±10 % ;
- d'extrapoler les résultats à différentes zones climatiques en France.
L'analyse a en effet été menée dans 8 zones climatiques françaises, avec des scénarios standards d'utilisation et d'ouverture de l'abri.
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