Piscine Week-EndPiscine Week End c’est 3 600 m² d’exposition à Ruy (38) + 350 m² de surface de vente.

Pierre Caberlon, Gérant de la société Piscine Week End (38) du réseau Euro Piscine Services organisait à son siège une matinée de formation pour ses clients sur le sujet si important : « Les gestes qui sauvent en piscine ».


Près de 20 personnes sont venues, toute la matinée du samedi 23 juillet, apprendre les bases qui permettront de sauver des vies.

 

Cela concerne, entre autres, des enfants de moins de 5 ans, qui ne peuvent pas encore connaître les gestes de base de la natation.


Euro Piscine ServicesL’animateur de cette matinée était André Ranchon, connu depuis longtemps en France pour son parcours consacré notamment à la sécurité en piscine

 

Il fut le créateur de l’association « À L’eau MNS » en 1994, puis Gérant de la société SES (Sécurité Eau Secours) depuis 2003. C’est ainsi qu’il a assuré moult formations destinées aux MNS (Maîtres-Nageurs Sauveteurs).

Ces MNS assurent, en piscines publiques et sur des sites de baignades protégés, la surveillance et la sauvegarde des baigneurs.


Pour André Ranchon, le sauvetage en piscine familiale ne s’improvise pas. Son expérience, dans de nombreux groupements et entreprises, l’a conduit à concevoir un module d’initiation (déposé) destiné à informer et former un groupe de personnes durant quelques heures :
• 1/2 heure d’informations générales,
• 1 heure pour la pratique du sauvetage,
• 2 heures 30 pour l’initiation au secourisme et aux gestes qui sauvent.

 

Au cours de cette formation, nous avons pu retenir « qu’il y a beaucoup à apprendre alors que le temps nécessaire pour, se rendre compte de l’accident, repêcher l’enfant, exercer les manœuvres de réanimation, appeler un organisme de secours, se compte en secondes plutôt qu’en minutes ».


André Ranchon et exposé projection

Un endroit isolé a été prévu dans le magasin pour l’exposé

et la projection d’André RANCHON.


Il est rappelé que la principale difficulté du sauvetage est la distance à parcourir : « on court plus vite qu’on ne nage et mieux vaut se rapprocher le plus possible à pied ». On sera plus efficace en tendant une perche (type manche télescopique), une bouée prolongée d’une corde (il serait important que les pisciniers en disposent au magasin). Prévoir un tel équipement visible, à proximité du bassin est toujours plus efficace en urgence que de plonger (souvent habillé).
Quant aux techniques de repêchage, lorsqu’elles sont maîtrisées, elles peuvent permettre à n’importe qui de ramener au bord un noyé de 100 kg.
« Il y a beaucoup à savoir, mais une chose à ne pas oublier : la meilleure prévention reste la surveillance, non pas déléguée à un ado, mais à un adulte en capacité d’intervenir ».

 

projection position couchée et bouée

Lors de la projection : position couchée sur le côté (sans traumatisme) et la bouée avec sa corde


Les gestes qui sauvent
Si l’éloignement de la victime impose une mise à l’eau du sauveteur :
• Se rapprocher le plus vite possible à pied : on court plus vite qu’on ne nage.
• Se débarrasser des chaussures et le plus possible des vêtements (retourner les poches).
• Aborder la victime par l’arrière, car tout noyé cherche à prendre appui sur ce qui flotte près de lui et surtout sur une personne.
• Toute victime qui panique est dotée d’une force impressionnante qui n’est pas sans danger pour le sauveteur. D’où l’obligation de la prendre par l’arrière.

 

démonstration sur mannequin 1 démonstration mannequin 2 apprentissage geste qui sauve
Démonstration sur mannequin adulte et tout jeune enfant.

Un client apprend ce

geste qui sauve.


Après la phase de sauvetage - Effectuer un bilan des 3 fonctions vitales :
• victime consciente, sans traumatisme : la mettre au repos
• victime inconsciente, mais qui respire (dite « en ventilation » : mettre en Position Latérale de Sécurité (PLS). Placer le bras perpendiculairement, passage de l’autre bras sous la tête, jambe opposée, prise au genou (« cassure » à 90°) et retourner.
• victime inconsciente qui ne respire plus (sans « ventilation » : c’est alors le « bouche-à-bouche » et le massage cardiaque externe.

 

Joëlle RANCHON

Joëlle RANCHON explique l’utilisation d’un défibrillateur externe

avec pose d’électrodes autocollantes sur la peau du patient.

Ces électrodes analysent le rythme cardiaque et, si l’appareil le demande,

on fait passer un « choc » (défibrillation).

 

     

 

Les 10 commandements de la prévention
   
      1. Connaître l’eau et ses dangers.
2. Apprendre les gestes qui sauvent.
3. Prévoir une ou plusieurs « perches » ou bouées prolongées d’une corde.
4. Apprendre à nager aux enfants dès l’âge de 5 ans.
5. Retirer les objets flottants en cas de non surveillance.
6. Ne pas déléguer la surveillance à de jeunes enfants.
7. Ne jamais laisser les enfants seuls aux abords du bassin.
8. La surveillance doit être constante.
9. Savoir formuler rapidement le message d’alerte.
10. Rappel des numéros d’urgence :
    - Européen : 112
    - Samu : 15
    - Pompiers : 18
    - Gendarmerie, police : 17
   

Savoir alerter à l’extérieur
Pendant que l’on pratique ce qu’il faut pour sauver la victime, un autre adulte transmettra ce « message d’alerte » au téléphone.


Pour être efficace et rapide :
• se présenter, donner une adresse très précise et son téléphone,


• la nature de l’appel : intervention sur… (début de noyade, accident corporel, malaise),


• la victime : féminine ou masculine, âge (environ),


• bilan : elle est consciente ou inconsciente,


• mesures prises : bouche-à-bouche et massage cardiaque externe ou premiers soins,


• Objet : demande d’intervention du SAMU ou USAB.

Important : attendre l’autorisation de raccrocher.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Spécial PROS n°19

 

 

 

 

 

 

â–º Article issu du "Spécial PROS n°19"