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Mickaël BENAIR
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Nous avons rencontré Mickaël BENAIR, Gérant d'IRRIJARDIN à Villefranche (69) et Mâcon (71).
En 2003, la centrale Irrijardin ouvrait un point de vente au sud de Villefranche-sur-Saône (Rhône). Elle l'a revendu l’an dernier à un ancien cadre supérieur d’une importante entreprise d’informatique, Mickaël Benair, reconverti avec succès, fort d’une deuxième enseigne au sud de Mâcon et d’une progression à deux chiffres des CA des deux magasins.
Des prix de vente très compétitifs
« La saison 2015 se présente très, très, bien. En février 2014, souhaitant me reconvertir professionnellement, j’ai racheté auprès d’un de mes anciens clients, la maison-mère d’Irrijardin, le point de vente de Villefranche, tout en ouvrant conjointement un deuxième magasin à Mâcon.
Irrijardin est une bonne franchise, qui a su très bien trouver son positionnement. Les clients constatent rapidement que nous sommes compétitifs en matière de prix de vente, d’où une demande constante, en progression.
L’arrosage équivaut à 15 % de notre CA. La part du CA correspondant à la piscine est quant à elle répartie ainsi : 50 % pour les produits, les accessoires et les équipements (couverture, PAC, pompe…) ; 25 % pour les piscines en kit ; 8 à 10 % pour les spas ; le solde correspondant aux prestations de services et aux pièces détachées.
Malgré une présence importante autour de nos 2 points de vente, de concurrents disposant de magasins (Tout Pour l’Eau, Mister Piscine …), nous sommes en progression, avec un CA qui atteindra cette année 800 K€ à Villefranche, contre 660 en 2014, et 400 K€ à Mâcon, contre 268 l’an dernier. Est-ce la clientèle qui augmente ou sont-ce nos concurrents qui en perdent ? Toujours est-il que nos affaires sont florissantes. Et comme mon business plan était inférieur à nos résultats comptables, cela m’a permis d’encaisser dès la première année tous les coûts liés à la franchise, aux droits d’entrée, etc.
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Magasin IRRIJARDIN Villefranche
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Je note que la clientèle est différente, selon qu’elle est située à Mâcon ou à Villefranche. La première est assurément plus apte au bricolage, alors que la seconde semble plus embourgeoisée. À Mâcon, nous vendons énormément de piscines en kit sans prestation aucune, contrairement à Villefranche, où il faut mettre le consommateur en relation avec des maçons, où il faut l’assister. Cela étant, nous bénéficions d’une belle clientèle.
La guerre des prix n’aura pas lieu
Quand nous comparons nos prix de vente avec ceux pratiqués par nos concurrents, notamment via leurs catalogues commerciaux — et indépendamment des piscines prêtes à plonger qui ne nous concernent pas directement —, je constate que nous sommes très bien placés, y compris face aux grandes surfaces comme Carrefour ou Castorama, puisque nous vendons nos produits chlorés et les piscines Intex moins chers qu’eux. Les clients qui s’en étonnent, en témoignent. Les consommateurs qui comparent, arrivent donc naturellement chez nous, et de plus en plus grâce à un excellent bouche à oreille. Nous n’avons même pas besoin de discuter les prix, les clients achètent directement. Après, sur certains articles, il peut arriver que nous ne soyons pas très bien positionnés du fait d’une faible rotation, comme par exemple les filtres à cartouches…, mais en matière de pompes, de filtres à sable, de couvertures à bulles, et même de produits de traitement d’eau, nous sommes très compétitifs.
Pour l’avenir : embauches et investissements
Je suis très content et confiant pour l’avenir. J’envisage ainsi prochainement de recruter un ou plusieurs technico-commerciaux formés aux métiers de la piscine, capables de vendre en magasin et d’intervenir en clientèle pour le SAV ou l’assistance au montage des équipements achetés chez nous. Quant aux prochaines années, je réfléchis à l’ouverture d’un troisième magasin, peut-être à Limonest (nord de Lyon) ou sinon à Beynost (plaine de l’Ain).
Enfin, en janvier 2016, nous allons déménager pour augmenter notre surface de vente à Villefranche. Nous emménagerons dans de nouveaux locaux actuellement en construction dans la nouvelle zone commerciale de Viadorée. Nous bénéficierons d’une surface de 320 m², entièrement de plain-pied. Un projet qui représente un investissement de 400 K€. Les banques nous financent 100 % du montant, parce que nous sommes accessoiristes, avant d’être pisciniers ! »
Propos recueillis le 29 juin 2015
Villefranche : [email protected]
Mâcon : [email protected]
