Frédéric Marmande Abrideal

Frédéric MARMANDE a rejoint ABRIDEAL en 2004. Dix ans après, les fondateurs de l'entreprise, son oncle et sa tante Véronique et François MASSIEU, lui ont transmis les rênes de la société landaise. Depuis, il a réussi à renforcer le positionnement de la marque d'abris de piscine en France, et dans plusieurs pays européens et ajouté plusieurs modèles d'abris télescopiques au catalogue ABRIDEAL.

Le siège de l'entreprise est établi à Angresse dans les Landes (40).

Frédéric MARMANDE, comment s'est déroulée la saison 2016 ?

Je définirais la saison passée comme une saison « en demi-teinte », dans le sens où le printemps a été perturbé par des épisodes météorologiques peu favorables à l'acquisition d'un abri. Pour notre profession, en début de saison et lors des démarrages des salons et des foires, il est important que le soleil soit au rendez-vous. Or, cette année, le mois d'avril a été très pluvieux. La saison a donc été un peu plus compliquée que l'an passé. A contrario, l'arrière-saison, commençant en août, a connu un bel été indien, plutôt porteur pour notre activité. D'autant plus que, cette période annonce pour nous la deuxième campagne annuelle de foires et salons.

Votre activité est-elle calée sur celle de la construction de piscines ?

Non, au fil des années, et pour en avoir eu confirmation auprès de nos partenaires pisciniers, j'ai constaté que nous étions plutôt en décalage, ce qui semble logique d'ailleurs. Le raccourci est de dire qu'un printemps ensoleillé et un été pluvieux peuvent être favorables à l'investissement dans un abri de piscine...

Toutefois, nous nous réjouissons toujours lorsque les secteurs connexes, comme l'industrie de la piscine, se portent bien, parce que bien entendu, il faut construire des piscines pour ensuite les protéger par un abri. 

AbridealJe crois savoir que cette année a été plutôt bonne pour la construction, donc nous sommes plein d'espoir pour les mois qui viennent. A noter que malgré ce que j'ai évoqué, l'intérêt suscité par le produit « abri » est allé crescendo. Nous avons beaucoup de demandes, de projets à moyen terme, ce qui est très encourageant, même si les facteurs météorologique et économique n'étaient pas forcément réunis pour confirmer l'acquisition d'un abri. Néanmoins, la demande d'informations était au rendez-vous et de bon augure pour les mois qui arrivent.

Avez-vous noté un changement de comportement de l'acheteur par rapport à il y a 5 ou 6 ans ?

Oui. Le développement de la communication sur internet permet d'avoir en quelques clics une multitude de devis et tout un panel d'informations. C'était déjà le cas il y a 5 ans, mais nous avons l'impression que cela s'accélère. L'accès à l'information est toujours plus facilité par les tablettes, PC et maintenant les Smartphones, et de fait, nous le constatons, les acheteurs se renseignent plus massivement et plus en amont depuis leur domicile. C'est surtout cela, le vrai changement : ils intègrent beaucoup plus tôt le raisonnement d'acquérir une couverture, un abri, etc. Une autre tendance constatée est la recherche, par le consommateur, de professionnels experts pour mener à bien leur projet. La réputation de la marque et la qualité des produits et prestations proposés est de plus en plus un critère de choix déterminant.

En cette fin de saison qui amorce 2017, comment ressentez-vous la prochaine année ?

Il est toujours difficile de se prononcer. Si l'on se base sur cet automne, c'est plutôt encourageant, avec un volant de demandes à moyen terme important. Cependant, j'avais le même sentiment l'année dernière à la même époque et le facteur météo est venu interférer...