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NGD playa Arena : décor au rendu «sable»

 

La société DLW delifol, à l’origine de la création de la membrane armée il y a plus de 50 ans, s’est construite une solide renommée parmi les acteurs majeurs du marché de la membrane armée pour piscine, en concevant régulièrement de nouveaux revêtements 150/100e armés pour les piscines, étangs et lacs artificiels.

 

Elle propose une vaste gamme de coloris, frises et décors, enrichis constamment pour répondre aux attentes de ses clients.

 

Il y a un an, DLW delifol intégrait le groupe DLW Flooring GmbH, fabricant de revêtements de sol depuis 1882, renforçant encore davantage sa position parmi les leaders de ce marché.


Nous avons rencontré Bénédite Castelot, Directrice Générale delifol, Jean-Luc Marchal, Cédric Marchal et Lionel Metroz, les Agents Commerciaux de l’entreprise.
 

Bénédite Castelot quel est votre rôle au sein de l’entreprise et quel a été votre parcours ?

Bénédite CASTELOT

Bénédite CASTELOT

 

Je suis Directrice Générale de delifol. Présente dans l’entreprise depuis 1998, j’y suis entrée par le biais d’un stage et l’entreprise m’a ensuite recrutée, à temps partiel quelques mois, le temps de terminer mes études. Durant les années suivantes, j’ai travaillé pour delifol à Madrid, puis en Belgique, ensuite, je suis revenue en Allemagne.
Là, j’ai travaillé dans plusieurs départements en informatique pendant 3 ans. Par la suite, j’ai repris la direction du secteur des revêtements de sol, avec plus de 80 employés. En 2009, j’ai pris en charge la direction de delifol, bouclant la boucle en quelque sorte, car j’avais démarré avec un stage dans le département « Sport » !
 

Parlez-nous de la société jusqu’à son rachat récent ?

Au départ il y avait DLW AG, une société anonyme, Deutsch Linoleum Werk, qui signifie « entreprise de linoleum allemande ». En 1999, Armstrong a racheté DLW et l’entreprise s’est appelée DLW Armstrong AG, également société anonyme. En décembre 2015, Armstrong a décidé de se séparer de DLW, et, en juin 2016, un investisseur hollandais a racheté DLW. Depuis, l’entreprise se nomme DLW Flooring GmbH. Le nom DLW est resté pendant toutes ces années, ce qui montre la force de son image, connue dans le monde entier pour ses revêtements de très grande qualité.


Pour la petite histoire du delifol, racontez-nous la création de ce 1er revêtement ?

Jean-Luc et Cédric MARCHAL

Jean-Luc et Cédric MARCHAL

 

Jean-Luc MARCHAL : A l’époque, l’histoire est partie d’un revêtement polyester défectueux, qui posait beaucoup de problèmes dans une piscine publique construite en Allemagne en 1958. Un employé a eu l’idée, avec du PVC de toiture, de revêtir cette piscine, qui a tenu plus de 32 ans sans fuite, sans problème !

C’est de là qu’est partie l’idée de travailler la technique et la pose de revêtements en piscine et de développer un département spécifiquement dédié à cette activité.


Cédric MARCHAL : Auparavant, l’entreprise s’occupait de toitures. Il a donc fallu développer une méthode propre à la pose en tension en piscine, car après une mise en eau, inévitablement, le matériau bouge et se déplace. C’est donc de là qu’est venue la méthode delifol quelques années plus tard. Et aujourd’hui, delifol est présent dans tous les pays d’Europe.


Jean-Luc Marchal, comment êtes-vous arrivé chez delifol ?

Je travaillais dans une entreprise de piscines depuis 7- 8 ans et, à l’occasion d’une visite au Salon de la Piscine de Paris en 1995, j’ai rencontré Albert Rémon, Directeur Export de DLW delifol à l’époque, qui m’a proposé de les rejoindre. Ce que j’ai fait quelques mois plus tard. Nous avons dû un peu « batailler » pour obtenir plus de moyens en France de la part des Allemands (échantillons, publicité...). Mais nous étions le marché le plus important, donc nous avons eu gain de cause. Chaque année, nous étions en progression pour le chiffre d’affaires et l’année de la canicule (2003), il a progressé de 40 % ! La progression a continué les années suivantes, et même pendant les saisons de crise, nous avons toujours stabilisé nos chiffres, grâce à beaucoup de travail, de communication et de formations.


Comment êtes-vous organisés en France ?

Il y a ATP, l’Agence commerciale, gérée par mon fils Cédric, qui prend le relais peu à peu comme Responsable commercial. De mon côté, je m’occupe des formations, de l’expertise et du côté technique. Pour fonctionner, c’est très simple, nous sommes régulièrement sur les routes, à visiter nos clients. Nous sommes assistés de trois secrétaires. Nous misons beaucoup sur une communication efficace et directe. Les entreprises peuvent nous joindre directement et nous pouvons ainsi répondre instantanément à leurs requêtes.
 

Quand avez-vous démarré les formations ?

Au tout début, nous avons réalisé notre première formation dans un camping... une expérience pas vraiment positive. En effet, j’ai réalisé qu’il était compliqué d’apprendre en pratique la pose de membrane en angle à une quinzaine de stagiaires, sur une piscine... à 4 angles ! Nous avons conclu qu’il fallait travailler autrement. L’AFPA d’Angers nous avait contactés pour recruter des formateurs. Nous avons décidé de leur fournir le matériel, de former leurs techniciens, en échange de la mise à disposition de leurs locaux pour former également nos propres techniciens. De fait, les futurs patrons et les techniciens se rencontraient là-bas, ce qui a été très enrichissant. Puis, nous avons travaillé avec l’AFPA de Montauban.
En 2008, j’ai créé mes propres bureaux de formation. A présent, nous travaillons avec l’AFPA de Béziers, de Montauban, ainsi qu’au CFA de Pierrelatte et au lycée technique de Grasse.

 

dlw échantilon


La formation nous a permis de répondre à beaucoup de problématiques, en la modulant selon 3 niveaux : le Niveau 1, pour les débutants et le Niveau 2, pour se perfectionner et maitriser la pose sur escaliers et formes complexes. Le Niveau 3 concerne la technique d’un point de vue uniquement théorique, afin d’apprendre à éviter les écueils de la pose.


Il est évident que pour organiser et dispenser de telles formations, il faut de l’expérience, cela ne s’improvise pas juste après la pose de 2 ou 3 membranes, ce qui se voit parfois... !
Nous sommes confrontés à des concurrents qui font des formations d’une journée et demie... Tandis que de notre côté, nous faisons parfois refaire un angle 10 à 30 fois ! C’est pour cela que notre formation s’étale sur 5 jours complets. Lorsque les participants savent réaliser parfaitement un angle ou des marches, un grand pas est déjà franchi. Mais il est impossible de maitriser tout cela en une journée et demie !


C.M : L’évolution des formations mises en place, du fait du manque de temps des pisciniers (car les saisons s’allongent), vise à leur permettre de venir en une seule fois pour tout suivre, du niveau 1 au niveau 3.
S’ils connaissent le niveau 3 avant même de poser, on écarte alors les soucis avec le traitement d’eau, avec les devis, pour lesquels ils connaissent souvent des soucis quant à leur réserve, par rapport à ce qu’ils vont découvrir sur le chantier.
La formation se déroule sous une forme de circuit : certains vont rester plus longtemps sur les angles, d’autres sur les escaliers,..., chacun y va à son rythme, pour obtenir les meilleurs résultats au final.
De plus, ayant formé pour notre part environ 3 000 techniciens, et mis en place l’agrément poseur, un accompagnement se crée entre les jeunes qui démarrent et les poseurs agréés qui deviennent nos partenaires. Tout le monde travaille en union dans la famille delifol, c’est la force de notre démarche !
Nous nous servons tous de notre expérience pour apporter notre « petit plus » au produit.

 

NGD Mosaicque Orient
Cette piscine à débordement a été revêtue d'une membrane armée 150/100e NGD Mosaïque Orient.

La banquette, caillebottis pour volet immergé, est réalisée avec la membrane armée NG unie vert Caraïbe

et l'escalier en NGP antidérapant vert Caraïbe, pour un résulatat esthétique au plus bel effet visuel.

 

L’un de nos atouts est également de proposer la plus grande variété de dimensions de rouleaux de membrane armée, ce qui permet de réduire considérablement les chutes, qui, rappelons-le, ne sont pas récupérées.
Par ailleurs, les pisciniers peuvent m’envoyer leurs éléments de bassin, que je calepine, pour optimiser leur pose.
Nous avons aussi créé des documents pour l’utilisateur final, tels que la consigne d’exploitation, rappelant les traitements d’eau à respecter, normes en vigueur sur le chlore, taux à bien mesurer..., afin de préserver leur membrane armée.
Enfin, notre objectif est de mettre en place davantage de communication, ainsi qu’un prix beaucoup plus attractif pour la formation.

 

 

 

Lionel METROZ

Lionel Metroz

Lionel Metroz, vous êtes Commercial sur la région Rhône-Alpes ?
Lionel METROZ : Je m’occupe de 6 départements. Je suis basé en Rhône-Alpes, et, comme Jean-Luc et Cédric, je prospecte et j’accompagne mes clients. Je continue à faire de la pose également, cumulant une expérience de 32 ans dans le PVC. J’ai une double casquette, car j’ai également une société de construction et entretien de piscines, dans laquelle je pose de la membrane armée. Cela me permet, quand je suis sur le terrain, de répondre aux problématiques des clients plus efficacement.


Je suis entré dans le secteur de la piscine en 1985, dans une société de piscines et de traitement d’eau. En 1987, j’ai effectué mon premier stage de pose de membrane armée. Depuis, je pose de la membrane armée et, lorsque dans les années 90, j’ai eu la chance de découvrir la membrane delifol, je ne l’ai plus quittée ! Par l’intermédiaire de poseurs delifol qui intervenaient pour mon employeur, j’ai pu tester les matières des membranes et voir leur supériorité à la pose.


Avec cette membrane, la soudabilité est exceptionnelle. Le travail de la matière dans les angles, les escaliers et les finitions est incomparable avec toute autre membrane.
En 1999, je me suis mis à mon compte. J’ai tissé des liens avec le représentant de la marque le plus proche géographiquement, Gilbert Bonnot, qui m’a vendu par la suite son activité. C’est ainsi que j’ai intégré l’équipe. Une des originalités de Gilbert Bonnot est qu’il réalisait du dessin sur membrane. J’ai développé son idée et aujourd’hui, mon fils, Adrien est en train de relancer cette activité, avec des créations.
Par exemple, lorsqu’un client a un problème de tache sur sa membrane (due à un galet de chlore ou autre, tombé sur le revêtement...), nous lui proposons de recouvrir cet incident par un décor (un poisson, une rose des vents, un dauphin ou tout autre motif). Adrien réalise aussi sur demande des logos et toutes sortes de décorations.