Bernard Legal
Né en septembre 1943, il aurait eu 72 ans. C’est au cours de l’été (le 19 juillet), que Bernard LEGAL nous a quittés.
 
Sup de Co à Montpellier, il s’était orienté vers une carrière technique. Au cours d’un stage en Floride, étonné de voir que tous ces hôtels en bord de mer avaient leur piscine, il s’était dit : "Pourquoi ne pas fabriquer des éléments de piscines (filtres, pièces à sceller…), plutôt que de les importer des USA ?"
 
Son père, ingénieur des Arts et Métiers dirigeait la société Cominda à Nîmes, entreprise spécialisée dans la distribution de matériel d’irrigation et d’adoucisseurs d’eau, Bernard LEGAL eut tôt fait de franchir le pas de la fabrication.
 
Il sortit un des premiers filtres en polyester avec la marque Bellow pour devenir très vite un des premiers fabricants de filtres en polyester (plus de 800 vendus en 1976).
 
En  1977, il ouvre à Rennes une filiale Bellow Manche-Atlantique avec un atelier de fabrication de liners et de couvertures.
 
S’en suivit la première piscine monobloc POP PISCINE, avec l’idée d’offrir à la clientèle des pavillons une petite piscine accessible au plus grand nombre.
 
Jamais à court d’idées, il innove aussi avec le 1er abri-banc local technique (médaillé à Batimat en 1977), l’Esca-Pop (escalier intégrant un local technique et des jets hydromassants).
 
A la fin des années 80, il se dirige vers la fabrication de piscines industrialisées en béton et crée le concept REVELINE (panneaux préfabriqués en béton pour la réalisation de piscines forme libre, médaille d’or au Salon de la Piscine), dont la dernière version fut à son tour médaillée d’or à Batimat en 1999.
 
En perpétuelle quête d’innovation, il a participé à rendre accessible la piscine au plus grand nombre, en intégrant diverses techniques industrielles dans les process de production.
Toujours en avance, il fut le premier à automatiser la fabrication de piscines polyester en utilisant des robots issus de l’industrie automobile.
Esprit intuitif et en ébullition permanente, il fut un précurseur qui ne se satisfaisait pas du succès commercial et cherchait sans cesse une idée innovante.
 
A Cécile LEGAL son épouse et à ses trois filles Sylvie, Christine et Elisabeth, nous présentons nos plus sincères condoléances.
 
Loïc BIAGINI