Nous avons rencontré Martine DRU, Gérante de Piscines et Paysages de France, constructeur de piscines depuis 1986, avec 2 magasins à Villefranche-sur-Saône (69) et Saint-Étienne-sur-Chalaronne (01).

 

Piscines Paysages de France

 

« Notre activité se répartit selon un ratio de 80 % de constructions et 20 % de ventes, dans nos 2 magasins. L’automne 2014 a été catastrophique au niveau des contrats de construction de piscines, avec très peu de projets. Puis, les demandes ont redémarré en janvier/février, avec une part non négligeable de rénovations, une branche d’activité qui se développe de plus en plus, prenant le relais des constructions neuves, en diminution. Il s’agit essentiellement de revêtements d’étanchéité, de créations d’escaliers, de changements de filtration avec appareils automatiques de traitement d’eau, comme les électrolyseurs et les régulations de pH, et également pas mal de volets flottants automatiques.
 
Mais depuis avril, nous constatons une recrudescence de demandes de constructions, pour des projets qui sont toutefois à réaliser cet automne, car les prospects sont dans l’expectative, l’attentisme, vu qu’ils sont particulièrement indécis.
 
Quant aux ventes en magasins, les affaires marchent forcément du fait du beau temps, mais avec de grandes variations d’activités que nous ne pouvons expliquer : certains jours ou certaines semaines sont très calmes, tandis que d’autres sont particulièrement intenses.
 
Magasin piscines paysages de france intérieur
 
Sinon, les clients sont de plus en plus exigeants, voire intransigeants, et adoptent des comportements de plus en plus désagréables. Oui, désagréables, c’est le mot juste !
 
La concurrence est très rude, avec une guerre des prix à tout niveau. J’ajouterai que le marché de la piscine rencontre désormais la présence d’auto-entrepreneurs. J’en ai un notamment qui sévit dans un proche rayon, qui propose la fourniture et la pose de pompes à chaleur à des prix défiant toute concurrence. Et comme, semble-t-il, il traite une partie de ses affaires avec des règlements tout en espèces, il contourne ainsi la limitation du chiffre d’affaires maximum imposée par son statut. Nous en sommes-là, avec beaucoup de parasites !
 
Enfin, n’oublions pas les ventes par Internet qui nous font vraiment souffrir. Aussi, pour nous en sortir, nous ne vendons plus d’articles disponibles sur la toile. Grâce à certains de mes fournisseurs qui nous aident à nous démarquer, je sélectionne désormais des matériels qui ne sont pas commercialisés sur Internet !»